Uni-Sélect (T.UNS) a vu son bénéfice du plus récent trimestre être réduit de moitié par rapport à l'année précédente, le fabricant de pièces d'automobiles ayant été touché par des coûts exceptionnels et une mauvaise performance de ses activités américaines.

L'entreprise de Boucherville a affiché mardi un bénéfice de 7,2 millions, soit 37 cents par action, pour son quatrième trimestre terminé le 31 décembre, en baisse par rapport à celui de 14,8 millions, ou 75 cents l'action, réalisé au cours de la même période un an plus tôt.

En excluant les frais non récurrents, la compagnie aurait affiché un bénéfice de 8,6 millions, ou 44 cents l'action.

Ses ventes trimestrielles ont totalisé 315,6 millions, contre 353 millions l'année précédente, essentiellement en raison de la hausse du dollar canadien vis-à-vis du billet vert américain.

Selon le président et chef de la direction, Richard Roy, des efforts significatifs ont été réalisés en 2009 pour réduire les excès des actifs de base et redistribuer des fonds vers des investissements plus rentables.

Les résultats des activités américaines ne sont pas ailleurs pas une indication des trimestres à venir, a poursuivi M. Roy, qui croit que 2010 verra le retour au niveau de rentabilité auquel ses actionnaires «ont été habitués».

Pour l'ensemble de 2009, Uni-Sélect a engrangé un bénéfice de 38,6 millions, ou 1,96 $ par action, à partir de ventes de 1,41 milliard. En comparaison, l'exercice précédent avait permis de cumuler un bénéfice de 45,9 millions, ou 2,33 $ par action, à partir de revenus totalisant 1,25 milliard.

L'action d'Uni-Sélect a retraité mardi de 1,04 $, soit 3,4%, pour clôturer à 29,20 $ à la Bourse de Toronto.