Le géant de la sidérurgie ArcelorMittal a annoncé mardi un projet de réduction d'effectifs, mais n'a pas confirmé le chiffre de 10 000 suppressions d'emplois cité la veille par le quotidien économique américain The Wall Street Journal.

Les activités canadiennes de l'entreprise ne devraient toutefois pas être touchées par les coupes, a précisé le porte-parole Andrew Sloan à La Presse Canadienne.

Les 5000 travailleurs d'ArcelorMittal Dofasco à Hamilton, en Ontario, ne devraient pas être affectés autrement que par le biais de départs à la retraite, a-t-il précisé.

Le géant de l'acier, dont le siège se trouve au Luxembourg, est aussi propriétaire des activités de l'ancienne Compagnie minière Québec Cartier.

Dans un courriel envoyé mardi, le porte-parole d'ArcelorMittal, Bill Steers, précise que le groupe prévoit de réduire ses effectifs via des départs volontaires et une «optimisation de la production».

ArcelorMittal va continuer à fonctionner à 70% de ses capacités mondiales jusqu'à la fin de l'année, mais n'a pas encore décidé de son niveau de production pour l'année prochaine, ajoute M. Steers dans son courriel.

Lundi, le Wall Street Journal avait affirmé qu'ArcelorMittal tournerait à 70% de ses capacités pendant encore quatre ans et que le groupe prévoyait de supprimer 10 000 emplois dans le monde, citant des sources non identifiées.

Le groupe emploie plus de 300 000 salariés dans le monde.

En Virginie-Occidentale, un responsable syndical local, Mark Glyptis, président de l'antenne de United Steelworkers, a indiqué qu'une dizaine de postes de direction avaient été supprimés récemment à l'aciérie de Weirton, mais qu'aucune mesure similaire ne visait pour l'instant les employés.