Le PDG du conglomérat américain General Electric (GE), Jeffrey Immelt, a estimé mercredi que des «signes de stabilisation» de la situation économique apparaissaient au second trimestre.

«Nous voyons nombre de signes de stabilisation (dans l'économie). Les gens vont à nouveau prendre des risques. La demande de prêts de la part de petites et moyennes entreprises augmente de manière spectaculaire», a déclaré M. Immelt lors d'un entretien à la chaîne de télévision CNBC (appartenant au groupe GE).

Interrogé sur la situation de GE Capital, Jeffrey Immelt a indiqué que la filiale financière du groupe «faisait de grands progrès en des périodes difficiles». A la mi-avril, GE avait annoncé que GE Capital était resté bénéficiaire au premier trimestre et devrait le rester sur l'année.

Le patron de GE a par ailleurs plaidé mercredi pour «une refonte de la politique énergétique» américaine, dont «l'innovation et la compétitivité doivent être la pierre angulaire au XXIe siècle».

«Nous devons être leader dans le domaine de l'énergie verte», a souligné Jeffrey Immelt, ajoutant qu'il approuvait les projets gouvernementaux de plafonnement et d'échange de droits d'émission de gaz à effets de serre («cap and trade»), dans lesquels il voit «la solution la plus efficace».

M. Immelt a par ailleurs rappelé une fois encore que la division par trois du dividende trimestriel du groupe, annoncée en février, avait été «la décision la plus difficile» prise en tant que PDG, mais qu'elle était nécessaire pour protéger les activités du groupe.

Vers 13H35 GMT, le titre de GE prenait 2,92% à 14,10 dollars dans les premiers échanges à la Bourse de New York.