Le déficit budgétaire des États-Unis a été ramené à 7,0% du PIB pour l'exercice 2012 qui s'est achevé le 30 septembre, contre 8,7% en 2011, a annoncé vendredi le gouvernement américain.

Bien qu'en baisse de 16% par rapport à l'exercice précédent, le solde négatif des finances de l'État fédéral américain (-1.089 milliards de dollars) est néanmoins resté supérieur à la barre symbolique des 1000 milliards pour la quatrième année de suite.

Signe pour partie d'une amélioration de la situation économique du pays, le rééquilibrage des comptes publics a été rendu possible par une hausse des recettes de l'État, de 6% par rapport à 2011, accompagnée d'une baisse des dépenses publiques, de 16%, indiquent les données officielles.

Dans un communiqué commun publié avec le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, le directeur du Bureau du budget de la Maison-Blanche (OMB), Jeffrey Zients, estime que «la voie tracée pour la réduction du déficit budgétaire est claire».

«Il est temps que le Congrès prenne (les) mesures nécessaires qui permettront de faire advenir une croissance économique durable pour les années qui viennent», affirme de son côté M. Geithner.

Le ministre des Finances fait référence aux défis qui se posent aux élus. Ceux-ci doivent en effet s'entendre d'ici à la fin de l'année sur un moyen de réduire la dette publique américaine (qui atteindra cette année 107,2% du PIB, selon le Fonds monétaire international) faute de quoi la fragile reprise économique risque de ce heurter à ce qu'il est convenu d'appeler le «mur budgétaire».

Cette expression renvoie à l'expiration d'un certain nombre de mesures de relance et de réductions d'impôt et à l'entrée en vigueur automatique de baisses des dépenses publiques prévues pour les premiers jours de janvier en l'absence d'accord entre démocrates et républicains au Congrès.