Le marché des résidences secondaires aux États-Unis a replongé en 2010 à des niveaux proches des records de faiblesse de 2008, selon des chiffres publiés mercredi par l'Association nationale des agents immobiliers (NAR).

Le volume des ventes est tombé à 543 000 logements, soit 1,8% de moins qu'en 2009. C'est un peu mieux qu'en 2008, où il s'était réduit à 513 000 unités.

La part des résidences secondaires sur le marché immobilier résidentiel est restée à 10% comme en 2009, alors qu'elle avait atteint 14% en 2006, année où il s'en était vendu 1,067 million.

Le prix médian de vente d'une résidence secondaire est redescendu en 2010 à 150 000 $, comme en 2010, après avait rebondi à 169 000 $ en 2009.

L'année 2010 a été encore plus mauvaise pour les résidences principales, a rappelé la NAR: les ventes ont reculé de 5,6%, pour retomber sous les 4 millions, à 3,814 millions. Et le prix médian est descendu de 4,5% à 176 700 $.

Pour les agents immobiliers, la baisse des prix des résidences secondaires permet une certaine démocratisation de ce marché, mais les volumes sont encore très loin de ce que souhaiterait la profession.

La NAR reste convaincue que, «même si les achats sont reportés du fait de la conjoncture économique, la demande sous-jacente à long terme, c'est-à-dire la volonté d'acheter une résidence secondaire, reste là».

Les chiffres de la NAR montrent par ailleurs que les achats de logements comme investissement locatif ont reculé en 2010 pour la cinquième année consécutive, de 7,8% par rapport à 2009, à 867 000.

Au plus haut de la bulle spéculative dans l'immobilier, en 2006, plus de 2,3 millions de logements avaient été achetés dans le but d'être proposés à la location, pour un prix médian de 150 000 $ contre 94 000 $ en 2010.