Le ministère de la Justice américain a décidé de ne pas poursuivre au pénal l'ancien chef de la division des obligations adossées à des actifs hypothécaires d'AIG.

Ces placements pourris ont presque coulé la compagnie, obligée de provisionner des pertes de près de 11 milliards de dollars, et incapable de rembourser. Comme ces titres étaient détenus par des banques majeures, le gouvernement avait été contraint de soutenir massivement l'assureur, puis l'ensemble du secteur.

Cependant, les investigations de la SEC, le gendarme boursier, et les enquêtes sur les activités de la succursale des produits financiers de Londres se poursuivent. Elles pourraient servir à appuyer une plainte au civil pour fraude financière.

Les avocats de l'ancien responsable de la division des produits financiers, Joseph Cassano, et de son adjoint Andrew Forster, ont été informés de l'abandon des poursuites criminelles à l'encontre de leurs clients.

Les contrats swaps sur les défaillances des emprunteurs garantissait des prêts hypothécaires, mais les écritures avaient été falsifiées. Après la chute des marchés, AIG devait des millions de dollars, épongés par le gouvernement.