Les prix du pétrole ont terminé en petite hausse mardi, le baril se rapprochant des 82$, dans un marché qui fait du surplace en attendant plus d'éléments susceptibles de lui donner une véritable direction.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en mai a terminé à 81,91$ pour son premier jour en tant que contrat de référence, en progression de 31 cents par rapport à la clôture de lundi.

«Jusqu'à ce que le marché se resserre un peu (au niveau de l'offre et de la demande) et que l'on sorte de la saison creuse, les principaux facteurs susceptibles de faire bouger le marché sont macroéconomiques», a expliqué l'analyste indépendant Ellis Eckland, en l'occurrence l'évolution du dollar et des marchés boursiers.

Le dollar s'est raffermi mardi, bénéficiant de nouvelles inquiétudes pour la monnaie européenne sur la question de la dette grecque, ce qui pénalise habituellement le pétrole.

Mais les prix du pétrole ont progressé en fin de séance alors que les indices boursiers se renforçaient à New York, sur fond d'indicateurs meilleurs que prévu dans le secteur immobilier.

«Il n'y a rien de nouveau», a constaté Adam Sieminski, de Deutsche Bank.

«Pendant le week-end, il y a eu des questions sur la croissance économique. Mais le marché s'est repris hier grâce à la réaction positive du marché boursier à la loi sur l'assurance maladie», a rappelé l'analyse, ajoutant que «la fourchette d'échanges (observée depuis plusieurs mois, NDLR) est toujours intacte».

«Le baril n'arrive pas à aller bien au-delà de 82-83$ et il ne semble pas vouloir descendre sous les 75$», a-t-il précisé.

Mercredi matin les investisseurs surveilleront le rapport hebdomadaire sur les stocks du département américain de l'énergie.

Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablent sur une hausse des stocks de brut de 1,4 million de barils, tandis que les réserves d'essence auraient reculé de 1,3 million de barils et celles de produits distillés de 600 000 barils.