Le secteur de la construction résidentielle a reculé au mois de juillet aux États-Unis.

Le nombre de permis de bâtir pour des résidences de propriété privée y a diminué de 1,8 pour cent en juillet par rapport à juin, et de 39,4 pour cent par rapport à juillet 2008. Selon les chiffres publiés conjointement mardi par le Bureau du recensement et le département de l'Habitation et du Développement urbain, des autorisations ont été accordées pour un total de 560 000 unités en juillet, en données désaisonnalisées, c'est-à-dire ajustées pour éliminer l'effet des saisons, et annualisées.

En juin, 570 000 permis de bâtir avaient été accordés, alors qu'en juillet 2008, il y en avait eu 924 000.

La baisse de juin à juillet a été ressentie notamment dans le créneau des immeubles de cinq logements et plus. Il y a eu 114 000 permis de bâtir émis en juin, contre 84 000 en juillet. La baisse est de 26,3 pour cent.

Dans l'unifamilial, une augmentation de 5,8 pour cent a été observée de juin (433 000) à juillet (458 000).

Pour ce qui est des mises en chantier, elles ont reculé de 1,0 pour cent en juillet par rapport à juin, pour s'établir à 581 000 en données désaisonnalisées annualisées. Par rapport à juillet 2008, la baisse est de 37,7 pour cent.

Le nombre de chantiers complétés a, pour sa part, diminué de 0,9 pour cent de juin à juillet derniers, et de 26,4 pour cent entre juillet 2008 et juillet 2009.

«Les données mensuelles sur les activités dans le secteur de l'habitation montrent de la volatilité, mais le recul annoncé aujourd'hui nous rappelle que l'économie est encore fragile, a affirmé la sous-secrétaire au Commerce responsable des affaires économiques, Rebecca Blank, en commentant ces chiffres.

«En regardant la situation dans son ensemble, nous croyons que nous avons créé la stabilité nécessaire à un renversement de la situation. Après avoir doublé les montants investis dans le cadre du Recovery Act (Loi sur la reprise économique) pour la seconde moitié de l'année, et grâce à chaque nouveau projet que nous lançons, nous nous rapprochons de ce but.»