Le groupe américain de messagerie United Parcel Services (UPS) (UPS) a annoncé jeudi avoir enregistré une chute de 49% de son bénéfice net au deuxième trimestre, et prévoit d'affronter au troisième trimestre un environnement tout aussi «difficile» qu'au précédent.

Le groupe a dégagé sur les trois mois achevés fin juin un bénéfice net de 445 millions de dollars, contre 873 millions de dollars un an plus tôt, selon un communiqué diffusé par l'entreprise.

Hors éléments exceptionnels, cela correspond à un bénéfice courant de 49 cents par action, en ligne avec les attentes des analystes.

Son chiffre d'affaires a plongé de plus de 16%, à 10,83 milliards de dollars, tiré vers le bas par un reflux de 4,7% du volume de colis acheminés.

«L'environnement économique mondial pénalise nos performances, mais nous restons solides financièrement. (...) Nous sommes une entreprise capable d'affronter la récession tout en nous positionnant pour profiter de la reprise à venir», a assuré le PDG Scott Davis, cité dans le communiqué.

Cette reprise ne devrait toutefois pas être immédiate: «les conditions du marché continuent d'être difficiles (...) et devraient rester au troisième trimestre similaires à celles du deuxième trimestre».

En conséquence, le groupe table sur un bénéfice par action «semblable» à celui du deuxième trimestre, «compris entre 45 et 55 cents», a estimé le directeur financier Kurt Kuehn.

De par la nature de ses activités, qui l'amènent à travailler à la fois avec les entreprises et le consommateur final, UPS est considéré comme un baromètre de l'activité économique aux États-Unis.