Les promesses de ventes de logement aux États-Unis ont affiché en mars leur deuxième mois consécutif de hausse, a indiqué lundi l'Association nationale des agents immobiliers (NAR), alors que les analystes les attendaient stables.

   L'indice mesurant ces promesses a augmenté de 3,2% par rapport à février, après avoir déjà pris 2,0% le mois précédent, selon un communiqué.

   

   En janvier, les promesses de ventes avaient chuté à leur plus bas niveau depuis que la NAR les calcule, c'est-à-dire depuis 2001.

   

   Le niveau des promesses reste globalement très bas depuis plus d'un an, et n'a augmenté que de 1,1% par rapport à mars 2008.

   

   «Il nous faudra plusieurs mois de croissance durable pour apporter la preuve d'une reprise dans l'immobilier, qui est elle-même nécessaire pour que l'économie en général redémarre», a souligné l'économiste de la NAR, Lawrence Yun, cité dans un communiqué.

   Le léger mieux des promesses de ventes est dû selon lui à «des primo-acquérants qui réagissent bien à des conditions très favorables à l'achat d'un logement et un crédit d'impôt de 8000 dollars» qui leur est autorisé s'ils achètent cette année.

   La NAR a en effet indiqué que son indice du coût de l'immobilier (tenant compte des prix, des taux d'intérêt et du pouvoir d'achat des ménages), calculé depuis 1970, était resté en mars proche de son record historique de février.

   «Pour les acheteurs qui sont restés en marge et ont un emploi solide, le marché n'a jamais semblé plus favorable», a souligné la NAR.