Un ressortissant canadien qui se présente lui-même comme le «Warren Buffet chinois» est accusé en cour fédérale, aux États-Unis, d'avoir trempé dans une combine à la Ponzi qui visait des Sino-Américains et qui a perdu des millions de dollars.

Un juge fédéral de Dallas a gelé les actifs de Weizhen Tang, 50 ans, de Toronto, a indiqué la commission des valeurs mobilières des États-Unis (SEC).

Plusieurs des entreprises de l'homme, incluant une société de gestion de capitaux du Texas, font aussi l'objet d'une mesure similaire.

Selon la SEC, Tang a soutiré entre 50 millions $ US et 75 millions $ US à quelque 200 investisseurs qui ont souscrit à un fonds de placement spéculatif. Ce fonds, en fait une combine à la Ponzi, était exploité depuis au moins 2006.

Tang a récemment affirmé à des investisseurs avoir remboursé environ 8 millions $ US de profits fictifs, a indiqué la SEC, ajoutant que 9,6 millions $ US avaient disparu.

Il a été impossible de rejoindre Tang pour obtenir ses commentaires.

La Commission des valeurs mobilières de l'Ontario (CVMO) fait également enquête sur les activités de Tang.