Le pétrole coté à New York a inscrit mercredi à la clôture un nouveau plus haut depuis la mi-décembre 2014, porté par une baisse des stocks américains de brut de 4,9 millions de barils.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février, référence américaine du brut, a gagné 61 cents pour finir à 63,57 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Le WTI a inscrit une troisième séance de hausse de suite, la cinquième en sept journées de cotation depuis le début de l'année.

Le département américain à l'Énergie (DoE) a dévoilé mercredi une nouvelle baisse hebdomadaire des stocks américains de brut, portant le recul des réserves totales de brut dans le pays à 37,5 millions de barils depuis un mois et demi.

«Les investisseurs ont réagi aux données sur les stocks de brut bien qu'elles aient été inférieures aux prévisions de l'API», a indiqué James Williams de WTRG.

La fédération professionnelle de l'American Petroleum Institute, dont les statistiques sont réputées moins fiables, avait fait état mardi d'une chute hebdomadaire de 11 millions de barils de brut.

Selon le spécialiste, cet écart dans les prévisions a toutefois justifié un recul du cours du WTI en cours de séance, les cours réagissant également à la forte progression des stocks d'essence (+4,1 millions de barils) et de produits distillés (+4,3 millions).

Mais les cours se sont ensuite repris, «les investisseurs pariant sur une hausse des cours prenant le dessus», a ajouté M. Williams.

«L'attention (des investisseurs) est uniquement concentrée sur les informations qui sous-tendent une hausse des prix», avait déjà estimé Commerzbank peu avant la publication des données sur les stocks.

Les prix ont également été soutenus par un recul de la production hebdomadaire américaine à 9,49 millions de barils par jour selon le rapport du DoE, les États-Unis maintenant toutefois un rythme de production soutenu.