Les cours du pétrole ont repris quelques couleurs au lendemain d'une baisse de plus d'un dollar et ont terminé en hausse mercredi à New York après l'annonce d'un nouveau recul hebdomadaire des stocks de brut aux États-Unis.

Le prix du baril de «light sweet crude» (WTI) a augmenté de 43 cents à 49,59 $ sur le contrat pour livraison en septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).

Lors de la semaine achevée le 28 juillet, les réserves commerciales de brut ont baissé pour la cinquième semaine consécutive, selon le département américain de l'Énergie (DoE).

Ce reflux est certes moitié moindre qu'anticipé par les analystes interrogés par Bloomberg mais «il va l'encontre des chiffres de l'API (American Petroleum Institute) mardi soir», a commenté Gene McGillian de Tradition Energy.

Surtout «la demande d'essence continue d'être forte», a-t-il relevé, ce qui se traduit par une nouvelle baisse des réserves d'essence alors même que les raffineries tournent à plein régime.

Sur le plan international, le marché continue de craindre un rebond de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) après la publication d'une étude de Bloomberg faisant état d'une hausse des extractions du cartel en juillet, alors même que ces pays ont instauré des quotas de production jusqu'en mars 2018.

«Ce n'est pas seulement la production qui augmente mais aussi l'offre disponible sur le marché mondial», ont ajouté les experts de Commerzbank.

Selon le cabinet de conseil Kpler, les exportations de l'OPEP ont grimpé à leur plus haut niveau de l'année au mois de juillet.