L'analyse des prix de l'essence de CAA-Québec pour l'année 2016 conclut que les automobilistes de la région de Montréal paient plus cher que ce qu'ils devraient.

La région métropolitaine compte de nombreuses essenceries à fort volume, un débit élevé par point de vente et une grande diversité de bannières, ce qui devrait en faire un marché plus compétitif que les autres. De plus, il y a eu l'an dernier une baisse générale des coûts d'acquisition.

Mais le CAA-Québec a observé dans la région de Montréal des marges au détail plus élevées que les autres régions du Québec moins populeuses, ce qui lui semble anormal et questionnable.

La marge au détail pour chaque litre d'essence a été en 2016 de 6,9 cents à Montréal, comparativement, par exemple, à 2,6 litres à Québec, 3,8 cents dans les Laurentides et 4,7 cents en Mauricie.

Par rapport à 2015, la marge a reculé de 9,2 % à Montréal comparativement à 41 % à Québec, 21,9 % dans Lanaudière et 21,7 % en Mauricie.

Par ailleurs, CAA-Québec a remarqué que les prix avaient tendance à fluctuer à l'unisson d'un bout à l'autre de la région métropolitaine. L'organisme a d'ailleurs fait part de son inquiétude à cet effet à la Régie de l'énergie.

En 2016, les prix du pétrole brut ont dégringolé de 16,3 % par rapport à l'année précédente. Parallèlement, les Québécois ont payé 7 % de moins pour faire le plein, soit 101 $ d'économie par année pour une petite voiture et 134 $ pour un véhicule utilitaire sport (VUS).