Les stocks de pétrole brut ont moins monté que prévu la semaine dernière aux États-Unis mais ont tout de même battu un nouveau record, selon les chiffres publiés mercredi par le département de l'Énergie (DoE).

Lors de la semaine achevée le 24 février, les réserves commerciales de brut ont monté de 1,5 million de barils pour atteindre 520,2 millions, un niveau jamais vu, mais moindre que ce que craignaient les analystes interrogés par l'agence Bloomberg: de façon médiane, ils tablaient sur une progression de trois millions.

La hausse des stocks de brut se révèle aussi moindre que ce qu'avaient annoncé la veille les estimations privées de la fédération American Petroleum Institute (API).

Le DoE a par ailleurs fait part d'un recul de 500 000 barils des réserves d'essence, alors que les experts de Bloomberg prévoyaient, là, une baisse plus marquée de 1,5 million.

Quant aux stocks de produits distillés (fioul...), ils ont baissé de 900 000 barils, soit proche du recul de 750 000 prévu par les analystes de Bloomberg.

En milieu de matinée, le prix du baril de «light sweet crude» (WTI), référence américaine du brut, a pris 14 cents à 54,15 dollars sur le contrat pour livraison en avril au New York Mercantile Exchange (Nymex), sans sembler beaucoup réagir aux chiffres du DoE.