Le titre de Cameco abandonnait plus de 10% en Bourse mercredi en raison d'un différend avec Tokyo Electric Power Company (TEPCO), qui veut mettre fin à un contrat qui priverait le plus important producteur canadien d'uranium d'environ 1,3 milliard de dollars en revenus d'ici 2028.

En début de séance, le titre de la société reculait de 2,02$, ou 12%, pour se négocier 14,55$ sur le parquet torontois.

Avant l'ouverture des marchés, Cameco a indiqué que TEPCO avait refusé une livraison prévue d'uranium.

L'entreprise affirme que la société japonaise a cité des raisons hors de son contrôle - plus spécifiquement des lois découlant de l'incident de 2011 survenu à Fukushima - ayant une incidence négative sur l'exploitation de ses centrales nucléaires.

Cameco affirme qu'il n'y a pas de raison valable pour mettre fin au contrat et considère que TEPCO - qui exploite la centrale de Fukushima - se trouve en situation de défaut.

Son président et chef de la direction, Tim Gitzel, affirme que la société n'a été prévenue que mardi des intentions de TEPCO.

Cameco estime qu'elle pourrait être privée de revenus d'environ 126 millions cette année. Elle prévoit générer des recettes totales oscillant entre 2,1 milliards et 2,2 milliards au cours de l'exercice.