Les cours du pétrole restaient stables jeudi en fin d'échanges européens, un jour férié pour les marchés aux États-Unis et un attentisme des marchés avant la prochaine réunion de l'OPEP expliquant ce calme sur les marchés.

Vers midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 48,86 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 9 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance reculait de 4 cents à 47,92 dollars.

Après avoir atteint leur plus haut niveau en trois semaines et demie lundi à 49,96 dollars pour le Brent et à 49,20 dollars pour le WTI, les cours de l'or noir se sont stabilisés sur le reste de la semaine.

«Les prix ont été volatils en séance, mais cela fait trois jours qu'ils se stabilisent autour de 49 dollars à la clôture», résumait Jasper Lawler, analyste de CMC Markets.

La séance du jour était particulièrement calme, avec une partie des investisseurs absente, les marchés étant fermés aux États-Unis pour Thanksgiving.

Depuis plusieurs semaines, les marchés se concentrent sur l'accord en cours de négociation par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui cherche à limiter sa production et celle de ses partenaires pour mettre un terme au déséquilibre des marchés.

«L'annonce lundi par la Russie que le pays accepterait de geler sa production, suivie par la déclaration que l'Irak participerait à l'accord, ont redonné espoir aux investisseurs», qui estimaient que les divergences au sein du cartel l'empêcheraient de suivre une ligne commune, rappelait Jasper Lawler.

Mais l'Iran n'a toujours pas clarifié sa position, alors que le pays a réclamé d'être exempté d'un gel de sa production.

La Russie, qui ne fait pas partie du cartel, conserve également une position ambigüe. L'OPEP aurait proposé à ses alliés d'abaisser leur production de 500.000 barils par jour, a annoncé ce jeudi le ministre russe de l'Énergie, Alexandre Novak.

Pour l'instant, le ministre a dit que son pays était prêt à un gel au niveau actuel, qui reviendrait à «une baisse de 200 à 300.000 barils par jour par rapport à la croissance prévue».

La prochaine réunion de l'OPEP est prévue à Vienne, le 30 novembre.