Les stocks de pétrole brut ont chuté de façon massive et inattendue la semaine dernière aux États-Unis, selon des chiffres publiés jeudi par le Département américain de l'Énergie.

Lors de la semaine achevée le 2 septembre, les réserves commerciales de brut ont reculé de 14,5 millions de barils à 511,4 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une hausse de 905 000 barils.

Qui plus est, les chiffres du Département de l'Énergie sont encore plus marqués que les estimations de la fédération privée American Petroleum Institute (API), même si elle avait préparé le marché la veille au soir à une telle chute en annonçant un recul de quelque 12 millions de barils des réserves de brut.

Habituellement publiées le mercredi, les statistiques hebdomadaires du Département de l'Énergie étaient repoussées d'une journée à la suite d'un jour férié américain en début de semaine.

Les stocks d'essence ont reculé de 4,2 millions de barils alors que les experts de Bloomberg ne prévoyaient qu'une baisse de 750 000 barils et l'API un déclin de 2,3 millions.

Les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont en revanche augmenté de 3,4 millions de barils, soit plus que les attentes des experts de Bloomberg et de l'API, qui tablaient respectivement sur des progressions de 1,15 million et 900 000 barils.

Vers 11h10, le cours du baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en octobre accélérait sa hausse et avançait de 1,61 dollar à 47,11 dollars.