TransCanada s'apprête à résilier les contrats d'achat d'énergie qu'elle détient avec trois centrales électriques au charbon en Alberta.

Selon l'entreprise établie à Calgary, les coûts associés aux émissions de dioxyde de carbone pour les centrales au charbon ont grimpé et ils devraient augmenter encore davantage d'ici la fin des contrats d'achat.

TransCanada affirme être en mesure de résilier ces contrats en vertu d'une provision qui prévoit une situation où certains changements apportés à la loi provinciale feraient en sorte que les contrats ne soient plus rentables.

La décision touche la centrale Sheerness, près de Hanna, en Alberta, à quelque 230 kilomètres au nord-est de Calgary, ainsi que les centrales Sundance A et B, situées environ 70 kilomètres à l'ouest d'Edmonton.

TransCanada s'attend à inscrire à ses résultats une charge de dépréciation pour la valeur restante des contrats d'achat d'énergie. Cette charge hors trésorerie devrait être de 235 millions avant impôts et de 175 millions après impôts.

Le président des activités d'énergie de TransCanada assure qu'il continue malgré tout de voir des occasions d'investissement dans le secteur albertain de l'énergie, notamment dans les centrales de cogénération au gaz naturel et dans de nouveaux projets éoliens.

Le gouvernement néodémocrate de Rachel Notley a annoncé en novembre qu'il prévoyait imposer une taxe du carbone et éliminer progressivement les centrales énergétiques au charbon pour réduire les émissions de gaz carbonique, qui contribuent au réchauffement de la planète.