Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) a dit oui au projet de terminal de gaz naturel liquide (GNL) que le groupe norvégien Stolt veut construire à Bécancour au coût de 600 millions.

Au terme de son examen entrepris le 2 février dernier, le BAPE conclut que le projet aurait « des faibles impacts potentiels pour la communauté d'accueil et pour le milieu naturel » et que les risques technologiques « seraient circonscrits à l'intérieur des limites du parc industriel » de Bécancour, le site choisi par l'entreprise.

Le BAPE n'a toutefois pas examiné les risques associés au transport du GNL sur le fleuve Saint-Laurent.

Le projet de terminal gazier contribuerait à remplacer le mazout par une source d'énergie moins polluante dans les mines et les industries situées en région, souligne le BAPE dans son rapport rendu public la semaine dernière.

Selon l'entreprise, le projet d'investissement à Bécancour progresse selon l'échéancier prévu et la mise en production aura lieu au début de 2018.

Des hydroliennes dans la baie de Fundy

Ça fait longtemps que le potentiel énergétique des grandes marées de la baie de Fundy, en Nouvelle-Écosse, est examiné sous toutes ses formes. Après quelques expériences non concluantes, un premier projet prend forme. Emera, la société d'électricité de la Nouvelle-Écosse, installera deux hydroliennes dans la baie d'ici la fin de l'année. Le groupe Aecon a obtenu le contrat de fourniture des composantes des machines, dont la capacité sera de 2 mégawatts chacune.

D'autres projets sont en chantier, et les autorités réglementaires de la Nouvelle-Écosse ont approuvé l'achat de l'électricité marémotrice à un coût variant entre 37,5 cents le kilowattheure et 57,5 cents le kilowattheure.

Hydro-Québec c. Tesla

Une coentreprise entre Sony et Hydro-Québec a conçu un système de stockage d'énergie de grande capacité, qui peut se comparer au PowerPack que Tesla destine aux entreprises d'électricité.

Le prototype de cette batterie géante est un conteneur de 16,2 mètres qui contient 576 modules de batteries construits par Sony avec la technologie Lithium Fer Phosphate d'Hydro-Québec. Il sera mis à l'essai cet été.

Le produit de Sony et d'Hydro-Québec permettrait de répondre à la demande d'électricité en période de pointe et de stocker de l'énergie renouvelable intermittente. Il peut emmagasiner 1,2 mégawattheure d'électricité.

Le PowerPack de Tesla veut aussi répondre à ces besoins, mais sa capacité est 10 fois moindre, à 100 kilowattheures par module. Plusieurs modules peuvent être connectés ensemble pour accroître la capacité de stockage.

Tesla vend son PowerPack 25 000 $US par module. Hydro ? Le produit n'est pas encore sur le marché, mais il s'agit d'un « jalon prometteur » pour la coentreprise avec Sony fondée en juin 2014, selon la société d'État.

À voile et à pédales

Passer par le fleuve quand la rue Notre-Dame est embouteillée ? Ça pourrait bien être possible un jour. C'est en tout cas le projet de l'architecte brésilien Argus Caruso Saturnino. Le Bikeboat InVenta est un vélo muni de flotteurs, d'une hélice et d'une voile, qui se veut une nouvelle forme de mobilité urbaine. Dans les villes avec des cours d'eau, bien sûr.

OPEP: ça sert à quoi?

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a été créée pour contrôler l'offre de pétrole et maintenir la stabilité des prix à l'aide de quotas de production. Or, ces quotas ne sont pas respectés, comme l'indique ce graphique de Bloomberg.

Sources : Bloomberg, The Economist, Energeek, Wall Street Journal, AFP, Associated Press