Les cours du pétrole ont encore baissé mardi à New York, toujours plombés par la surabondance de l'offre dans un marché inquiet d'un éventuel retour du pétrole iranien.

Le prix du baril de «light sweet crude» WTI) pour livraison en avril a perdu 42 cents à 43,46 dollars en clôture sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), son niveau le plus bas depuis le 11 mars 2009.

À la veille du rapport hebdomadaire du ministère américain de l'Énergie sur les stocks, «le marché attend une augmentation des réserves», a expliqué Andy Lipow, chez Lipow Oil Associates.

En outre, «bien qu'on n'ait pas vu de progrès dans les négociations sur le nucléaire iranien, le marché a l'impression que tout accord mettrait sur le marché une grosse quantité de pétrole supplémentaire», avec une levée des sanctions qu'impliquerait tout compromis, a-t-il ajouté.

Résultat, «le marché souffre d'une surabondance de l'offre, il ne voit aucun mouvement de l'OPEP (organisation des pays exportateurs de pétrole), et donc pas de changement» à court terme qui justifierait de faire redémarrer les achats, a ajouté M. Lipow.

En dernière semaine de cotation du contrat pour livraison en avril, la baisse était encore plus marquée pour les prochains contrats, a-t-il en outre souligné. Celui pour livraison en mai, qui servira de référence à partir de lundi, perdait 1,09 dollar vers 14 h 40 (heure de Montréal).