La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) se préoccupe du sort des employés forestiers à une époque de l'année où les activités se multiplient en territoire boisé.

Au cours des cinq plus récentes années, l'organisation a constaté qu'il y avait eu en moyenne, dans ce secteur d'activité, trois blessés sur une base quotidienne.

Dans les cas les plus critiques, ces malchanceux ont, par exemple, perdu un membre ou ils ont été écrasés par de la machinerie au moment où ils effectuaient des opérations d'entretien ou de réparation. Certains de leurs collègues ont également été victimes d'une collision routière ou d'un renversement de leur véhicule alors qu'ils se déplaçaient sur un chemin forestier.

Certains facteurs bien précis sont souvent invoqués pour expliquer ces accidents. D'abord, les travailleurs s'exposent constamment à des risques, car ils effectuent leur boulot à proximité de pièces d'équipement qui sont à la fois lourdes et mobiles. De plus, ils circulent régulièrement sur des terrains accidentés et sur des routes où la visibilité peut être réduite.

Selon la CSST, pour éviter le plus possible les drames, il existe certaines mesures pouvant être appliquées tantôt par les employés tantôt par les employeurs. Les premiers peuvent entre autres s'assurer de cadenasser toutes les sources d'énergie à partir desquelles les pièces de machinerie peuvent entrer en mouvement. De leur côté, les patrons doivent coûte que coûte s'assurer que leurs subalternes disposent d'une formation adéquate avant de les laisser s'atteler à leur tâche.