L'industrie minière au Québec veut panser les plaies du long débat sur les redevances minières et invite le nouveau gouvernement Couillard à rétablir la confiance dans ce secteur.

L'image du Québec qu'ont eue les investisseurs dans le domaine minier a été très mauvaise, à cause des tergiversations qui ont précédé l'adoption de la Loi sur les mines en décembre dernier, au dire de la présidente-directrice générale de l'Association minière du Québec, Josée Méthot, qui a pris la parole, lundi, devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

À ses côtés, le directeur des communications d'Arcelor Mittal, Éric Tétrault, a dit craindre qu'avec son «Plan Nord plus» le gouvernement Couillard se lance dans une promotion tous azimuts à l'étranger du potentiel minier du Québec, alors que les prix demeurent bas et que les minières déjà implantées ici ont leurs propres besoins.

Afin d'épauler les minières au Québec, M. Tétrault a invité le gouvernement à ouvrir le dialogue sur les tarifs d'électricité pour les minières et à se pencher sur la question de l'accès au gaz naturel sur la Côte-Nord.