Un nuage d'incertitude flotte sur l'industrie mondiale de la potasse, mais la demande en provenance des pays émergents devrait augmenter, affirme la Banque TD (T.TD) dans un rapport.

Les prix de la potasse ont fortement chuté l'année dernière, après que l'entreprise russe de potasse Uralkali eut annoncé qu'elle ne ferait plus d'exportations par l'entremise de Belarusian Potash, une coentreprise formée avec la société biélorusse Belaruskali.

La TD s'attend à ce que les prix internationaux de la potasse soient similaires en moyenne à ceux actuellement en vigueur, de 305 $ US à 320 $ US la tonne, au cours des deux prochaines années. La banque croit cependant qu'ils seront instables.

Belarusian Potash était responsable d'environ 42% des exportations mondiales de potasse avant le départ d'Uralkali, qui a fait glisser les prix à leurs niveaux les plus bas en quatre ans, tandis que d'importants acheteurs tels que la Chine et l'Inde attendaient de voir jusqu'à quel point ils chuteraient.

Potash Corporation of Saskatchewan [[|ticker sym='T.POT'|]] a procédé à une réduction de 18% de son effectif, à la fin de l'an dernier, en raison de la faiblesse de la demande.

Néanmoins, la Chine a commencé à signer des contrats de potasse, ces dernières semaines, avec Uralkali et Canpotex - le partenariat d'exportateurs canadiens incluant PotashCorp, Agrium et Mosaic - à environ 305 $ US la tonne, ce qui a permis d'établir un prix plancher.

L'économiste Sonya Gulati, de la TD, a fait remarquer que l'incertitude entourant le secteur persisterait à court terme.