L'aluminerie Alcoa a annoncé mardi qu'une nouvelle entente à long terme d'approvisionnement en électricité a été conclue avec Hydro-Québec.

En octobre dernier, la multinationale américaine avait menacé de fermer ses trois installations québécoises si la société d'État refusait de revoir ses tarifs à la baisse. La multinationale emploie environ 2000 personnes dans le Centre-du-Québec et 900 à Baie-Comeau.

Alors que les rumeurs d'élections s'intensifient, la première ministre Pauline Marois était présente à Baie-Comeau, mardi, pour participer à l'annonce conclue avec Alcoa.

Les alumineries ont multiplié les appels, l'automne dernier, pour que des ententes conclues en 2008 soient rouvertes afin de tenir compte des fluctuations des cours de l'aluminium.

Dans un communiqué émis mardi, Alcoa n'a pas précisé les conditions tarifaires dont ses installations québécoises bénéficieront.

Les contrats d'approvisionnement en électricité des usines de Bécancour et de Deschambault seront en vigueur jusqu'en 2030, et jusqu'en 2036 pour l'usine de Baie-Comeau.

En contrepartie, Alcoa s'engage à procéder à des investissements prévus d'une valeur de 250 millions $ des cinq prochaines années dans ses alumineries du Québec afin d'en améliorer la productivité.

Ces investissements serviront à moderniser le centre de coulée de Baie-Comeau afin de répondre à la demande des fabricants d'automobiles nord-américains qui se tournent de plus en plus vers l'aluminium.

L'ajout d'une nouvelle série de cuves en remplacement des défuntes cuves Söderberg, à Baie-Comeau, n'est plus prévu en vertu de ce nouvel accord à long terme.

Photo Photohélico

Fonderie de Baie Comeau