Le groupe américain de services pétrolier Halliburton (HAL) a bien fini une année 2013 décevante, plombée par les importantes provisions passées en début d'exercice pour régler des litiges liés à son rôle dans la marée noire de 2010 dans le Golfe du Mexique.

Halliburton a dégagé sur les trois derniers mois de l'année un bénéfice net de 793 millions de dollars, en hausse de 18% par rapport à celui de la même période de 2012, selon un communiqué publié mardi par l'entreprise de Houston (Texas, sud).

Le bénéfice courant par action, qui fait référence parmi les analystes, s'est établi à 93 cents, battant ainsi le consensus de 4 cents. Cette performance s'entend avant prise en compte d'une modeste provision pour restructuration de 28 millions de dollars (soit 3 cents par action).

Le résultat opérationnel a cru au cours de ces trois mois de 16%, à 1,1 milliard de dollars, sur des ventes en progression de 4%, à 7,6 milliards.

Sur l'ensemble de l'année, Halliburton a dégagé pour 2,1 milliards de dollars de profits (-19%), ses bonnes performances en exploitation n'ayant pas suffit pour compenser les 637 millions de dollars provisionnés dans ses comptes au premier trimestre pour dédommager les victimes de l'explosion du puits offshore de Macondo, en 2010.

Son chiffre d'affaires sur l'exercice a atteint 29,4 milliards de dollars (+3%), ce qui constitue un nouveau record pour l'entreprise.

Cité dans le texte, le directeur général Dave Lesar a souligné que son entreprise avait réalisé l'an dernier ses meilleures performances historiques sur tous ses marchés et sur tous ses secteurs d'activité.

Au cours de l'année écoulée, Halliburton a particulièrement soigné ses actionnaires: il a racheté pour 4,4 milliards de dollars de ses propres actions, soit environ 10% de son capital. Le groupe a aussi relevé par deux fois le montant de son dividende trimestriel, qui atteint désormais 15 cents par action.

«Notre stratégie fonctionne bien et nous avons bien l'intention de maintenir ce cap cette année», a commenté M. Lesar, en promettant une croissance «à deux chiffres» du résultat par action en 2014.