Le prix du baril de pétrole coté à New York a terminé en légère hausse jeudi, rebondissant après plusieurs séances de repli grâce à des indicateurs américains encourageants.

Le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en novembre a gagné 37 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 103,03 dollars.

«Les prix du pétrole s'affichent modestement plus élevés après que les nouvelles inscriptions au chômage sont apparues plus basses que prévu», note Timothy Evans, de la banque Citi.

Les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis ont décru de 5000, à 305 000, pour la semaine close le 21 septembre, alors que les analystes tablaient sur 325 000 nouvelles demandes. Le département du Travail a en outre précisé que les retards informatiques qui avaient biaisé les chiffres des deux semaines précédentes avaient été comblés.

Cette donnée, couplée à une croissance du PIB confirmée à 2,5% d'avril à juin en rythme annualisé, «fait croire aux investisseurs que la demande devrait remonter», selon Bart Melek, de TD Securities.

Mais le pétrole a hésité au cours de la séance, baissant en milieu de journée avant de rebondir à la clôture.

«Globalement, le marché continue d'être fragile et sous pression en raison de l'apaisement des tensions géopolitiques et du dernier rapport sur les réserves de brut aux États-Unis», qui a fait état d'une hausse mercredi, estime Timothy Evans.

Dans un contexte plus global d'incertitude sur la politique monétaire et budgétaire américaine, les investisseurs réalisaient peu de volumes, observe Carl Larry, de Oil Outlooks and Opinion.

«De nombreuses entreprises ne s'engagent pas, étant en phase d'ajustement de leurs comptes» à l'approche de la fin du trimestre, le 30 septembre, note aussi l'expert.