Une cour d'appel du Chili s'est prononcée contre la plus importante société d'exploitation aurifère au monde, Barrick Gold, en faveur d'autochtones accusant l'entreprise de contaminer leur eau en aval.

Les juges ont statué à l'unanimité que Barrick Gold devait tenir ses promesses en matière d'environnement avant d'aller de l'avant avec la construction de la mine Pascua-Lama, au sommet de la frontière montagneuse entre le Chili et l'Argentine.

Barrick devra également réparer les dommages causés aux rivières El Estrecho et Huasco, en plus de surveiller l'état des trois glaciers situés à côté du projet minier.

Les autorités chiliennes avaient déjà ordonné l'arrêt des travaux de construction d'ici à ce que Barrick mette en place des systèmes empêchant la mine de contaminer le bassin hydrographique en aval. Le jugement rendu lundi contraint en outre l'entreprise à procéder à des réparations.

Barrick Gold n'a pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.