Les stocks de pétrole brut ont progressé la semaine dernière aux États-Unis, selon les chiffres hebdomadaires du Département américain de l'Énergie publiés mercredi, alors que les analystes s'attendaient à une baisse.

Les réserves de brut ont augmenté de 300 000 barils, à 394,1 millions de barils lors de la semaine achevée le 14 juin, surprenant les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires qui avaient misé sur une baisse de 400 000 barils.

Ces stocks se maintiennent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 1,8% par rapport à leur niveau d'il y a un an, a précisé le Département de l'Énergie.

Les réserves de produits distillés ont de leur côté reculé de 500 000 barils à 121,6 millions de barils, contredisant là aussi les analystes qui avaient tablé sur une hausse de 700 000 barils.

Ces stocks sont en hausse de 0,4% sur un an mais se maintiennent dans la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.

Les réserves d'essence, très surveillées alors que démarre la saison estivale des grands déplacements en voiture, ont augmenté de 200 000 barils, à 221,7 millions de barils, s'affichant en deçà de la prévision d'une hausse de 1 million de barils.

Elles se maintiennent au-dessus de la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 9,4% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.

Surveillées de près par les courtiers, les réserves de brut à Cushing (Oklahoma), où le pétrole qui sert de référence au WTI s'est accumulé ces derniers mois, ont baissé de 700 000 barils, à 48,6 millions de barils.

Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont augmenté de 6,8 millions de barils.

Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 18,4 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 1,5% de moins qu'à la même période de l'année dernière.

La demande de produits distillés s'est appréciée de 8,5% par rapport à la même période en 2012, mais celle d'essence a reculé de 0,4%.

Les raffineries américaines ont accéléré la cadence, fonctionnant à 89,3% de leur capacité contre 87,5% la semaine précédente.

Vers 10h50, le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en juillet cédait 3 cents à 98,41 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).