Cameco (T.CCJ), deuxième producteur mondial d'uranium, a annoncé mercredi un bénéfice net en baisse de 93% au premier trimestre de l'année en cours, à 9 millions de dollars, contre 129 millions à la même période en 2012, en deçà des prévisions du marché.

Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action s'établit à 2 cents, alors que les analystes s'attendaient à 8 cents.

Le chiffre d'affaires a atteint 444 millions de dollars, contre 466 millions au premier trimestre 2012 et 456,34 millions attendu par le marché.

Le prix de vente moyen a poursuivi son recul, à 42,71 dollars la livre contre 51,73 dollars au cours de la même période en 2012.

En volume, les ventes d'uranium ont diminué de 38%, à 5,1 millions de livres, tandis que la production a cru de 23%, à 5,9 millions de livres.

Pointant du doigt un «contexte d'incertitude», le groupe basé en Saskatchewan, dans le centre du Canada, a expliqué avoir entrepris des réformes devant lui permettre «de rester concurrentiel», notamment en «abaissant les coûts de production pour les années à venir».

Le marché mondial de l'uranium «demeure en mode attentiste» tant qu'aucun événement majeur ne se sera réalisé, tel que la reprise de la production nucléaire au Japon, a souligné Cameco dans un communiqué, disant croire que les réacteurs nippons redémarreront cette année.

Sur le long terme, les perspectives perspectives pour l'énergie nucléaire «sont solides», indique la société. La majorité de la croissance à venir est attribuée aux marchés chinois et indien, et Cameco dit compter sur des traités bilatéraux récemment conclus entre Ottawa et ces pays pour leur «livrer de la marchandise canadienne».