Le géant canadien de l'uranium Cameco (T.CCO) et l'Office d'investissement du Régime de pensions du Canada (OIRPC) pourraient figurer au nombre de ceux intéressés à acquérir une participation dans le producteur européen de combustible nucléaire Urenco, selon le Sunday Times.

Le journal, qui a cité différentes sources non identifiées, a indiqué que Cameco et l'OIRPC faisaient partie de plusieurs groupes intéressés à acheter Urenco, qui appartient aux gouvernements britannique et hollandais de même qu'à deux entreprises allemandes du secteur des services.

Le Sunday Times a indiqué avoir appris de ses sources, proches du dossier, que le gouvernement hollandais ne s'opposait plus à la vente à la condition que de strictes mesures de contrôle soient établies.

L'OIRPC, de Toronto, et le producteur d'uranium, qui a son siège à Saskatoon, ont tous deux refusé lundi de faire quelque commentaire que ce soit au sujet de l'article du journal londonien, selon lequel la firme Morgan Stanley a été embauchée afin de diriger la vente.

Urenco, dont le siège social se trouve au Royaume-Uni, est un joueur de premier plan du secteur de l'enrichissement de l'uranium, produisant du combustible à l'intention de centrales nucléaires.

À la Bourse de Toronto, lundi, les actions de Cameco ont clôturé à 21,64 $, en baisse de 18 cents par rapport à leur précédent cours de clôture.