Le gouvernement fédéral a accordé, lundi, à un consortium dirigé par Shell, une licence d'exportation de 25 ans pour des livraisons de gaz naturel liquéfié depuis un port méthanier de la côte Ouest.

Le ministre des Ressources naturelles, Joe Oliver, a estimé que le feu vert accordé à LNG Canada Development témoignait de l'importance des plans de la Colombie-Britannique pour son secteur britanno-colombien du gaz naturel liquéfié (GNL), qui pourrait générer plus d'un millier de milliards de dollars en activités économique dans les 30 prochaines années.

Accompagné du conseiller en chef de la Première Nation Haisla, le ministre Oliver a indiqué que la demande mondiale en énergie devrait progresser de 35 pour cent d'ici 2035 et que le Canada serait bien positionné pour en tirer profit.

La licence accordée à LNG Canada - un consortium formé de Shell, de Korea Gas, de Mitsubishi et de PetroChina International - permettra d'exporter jusqu'à 24 millions de tonnes de GNL chaque année. C'est la plus importante des trois licences d'exportation semblables accordées jusqu'à maintenant par Ottawa.

Le port méthanier de LNH Canada est l'un des cinq projets avancés pour la côte de la Colombie-Britannique et il n'a pas encore été soumis à une évaluation environnementale.

Les projets de la Colombie-Britannique pour ses exportations de gaz naturel liquéfié ne se sont pas heurtés à une opposition des groupes environnementaux aussi importante que celles manifestées contre certaines propositions d'oléoducs pétroliers, notamment le projet Northern Gateway d'Enbridge et celui de la ligne TransMountain de Kinder Morgan.