L'un des avocats des syndicats tentant d'interrompre le recours à des travailleurs chinois dans une mine de charbon du nord de la Colombie-Britannique affirme que l'entreprise a annoncé ces postes à 10$, voire 17$ de moins de l'heure que ce qui serait payé dans une mine voisine pour des tâches similaires.

Me Charles Gordon a déclaré à un juge de la Cour fédérale que l'entreprise cherchait également des employés parlant spécifiquement le mandarin.

Selon lui, permettre à ces travailleurs temporaires d'occuper les postes offerts aura un impact direct sur les syndicats et les travailleurs canadiens, et la cour devrait autoriser la présentation des arguments des syndicats remettant en question les permis donnant l'occasion aux travailleurs chinois de venir au Canada.

La Couronne et les entreprises minières soutiennent cependant que les syndicats n'ont aucun droit de contester les permis de travail temporaire.

Au dire de Me Gordon, la Couronne prend le parti des compagnies, et tente de réduire les syndicats au silence.