Les prix du pétrole se sont inscrits en légère hausse jeudi à New York, soutenus par des indicateurs encourageants aux États-Unis, premier pays consommateur d'or noir, et par la persistance d'inquiétudes sur l'offre de brut par l'Iran.

Le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en décembre a avancé de 32 cents à 86,05$, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

«Les cours du pétrole sont repartis à la hausse grâce à des indicateurs américains sur les commandes de biens durables et le chômage», a noté Timothy Evans, de Citi.

Les nouvelles inscriptions au chômage ont en effet reculé plus qu'escompté par les analystes dans la troisième semaine d'octobre aux États-Unis et les commandes de biens durables ont fortement rebondi en septembre, deux annonces ravivant l'optimisme sur la reprise économique aux États-Unis.

Les cours ont aussi profité d'un rebond technique après être passé mercredi sous la barre de 85$ en cours de séance et terminé à son plus bas depuis la mi-juillet, au terme de cinq jours consécutifs de baisse.

Après ce recul prononcé, «le marché est mûr pour une légère reprise, les opérateurs opèrent des prises de bénéfices», a remarqué Robert Yawger, de Mizuho Securities.

Les prix du brut ont par ailleurs profité des craintes renouvelées au sujet de l'Iran, «qui a récemment menacé de retirer sa production du marché mondial», a souligné Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

«On parle d'une possible baisse d'un million de baril par jour des exportations iraniennes», a détaillé M. Evans.