Les stocks de pétrole brut ont continué leur progression la semaine dernière aux États-Unis, augmentant près de deux fois plus qu'attendu par les analystes, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Énergie (DoE).

Les stocks de brut ont augmenté de 3,7 millions de barils lors de la semaine achevée le 4 mai, pour s'établir à 379,5 millions de barils. Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient sur une hausse de 2 millions de barils seulement.

Les stocks de brut avaient progressé de 2,8 millions de barils la semaine précédente.

Ils se hissent au-delà du haut de la fourchette moyenne en cette période de l'année et affichent une hausse de 2,5% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le Ministère.

Les stocks de produits distillés ont chuté de 3,3 million de barils, à 120,8 millions de baril. C'est bien plus que le repli de 100 000 barils attendu par le marché. Ces réserves incluent le gazole et le fioul de chauffage.

Ils accentuent leur recul par rapport à la semaine précédente, enregistrant une baisse de 16,3% sur un an, et glissent dans la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.

Les stocks d'essence se sont repliés également, de 2,6 millions de barils à 207,1 millions de barils, alors que les analystes s'attendaient à un recul de 600 000 barils seulement.

Ils se placent dans la partie médiane de la fourchette moyenne en cette période de l'année, en hausse de 0,6% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.

Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont progressé de 1,5 million de barils.

Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 18,7 millions de barils par jour de produits pétroliers, soit 0,8% de moins qu'un an plus tôt.

La demande d'essence affiche un recul de 3,2%, et celle de produits distillés de 1,2%.

Les raffineries américaines ont accéléré leur cadence: elles ont fonctionné à 86,4% de leurs capacités, contre 86,0% la semaine précédente.

Vers 11h15, le baril de «light sweet crude» pour livraison en juin se reprenait légèrement, en baisse de 66 cents à 96,35$ sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).