Les prix du pétrole ont terminé en recul mercredi à New York, sanctionnés par une hausse des stocks de brut américains plus importante qu'attendu.

Le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en mars a cédé 87 cents par rapport à la clôture de mardi, à 97,61$ sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Evoluant en hausse à l'ouverture de la séance, les cours du brut new-yorkais ont chuté après la publication des chiffres du Département américain de l'Énergie (DoE), qui a fait état d'un gonflement de 4,2 millions de barils des réserves de brut aux États-Unis sur la semaine achevée le 27 janvier. C'est plus que ce qui était attendu par les analystes.

«Nous avons eu d'assez mauvais chiffres sur les stocks de brut, a commenté Bart Melek de TD Securities. Les cours ont nettement chuté après leur publication (et) la demande n'était pas très bonne non plus, particulièrement en essence.»

Les cours du brut ont tendance à se replier lorsque l'offre s'accroît.

«Les attentes du marché évoluaient autour d'une hausse d'environ 2,6 millions de barils, (et ces chiffres) sont considérablement plus élevés. Ce n'est pas le double, mais presque», a souligné le courtier.

Les stocks d'essence ont quant à eux augmenté de 3,0 millions de barils, alors que les analystes prévoyaient une hausse 15 fois moins importante. Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont reculé de 100 000 barils, soit moins que prévu.

Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont augmenté de 8,4 millions de barils, après une baisse de 4,3 millions de barils la semaine précédente.

Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 18,2 millions de barils par jour de produits pétroliers, soit 4,3% de moins qu'un an plus tôt.

La demande d'essence affiche un recul de 7,3% et celle de produits distillés de 1,7%.