TransCanada (T.TRP) a augmenté l'intensité de sa campagne publicitaire pour le pipeline Keystone XL, faisant savoir mardi que le projet fortement contesté, d'une valeur de 7 milliards, entraînerait la création de 20 000 emplois aux États-Unis, en cas d'approbation.

Le projet requiert l'approbation du président américain, mais Keystone constitue un important défi pour l'administration de Barack Obama en cette année électorale aux États-Unis à cause de la vive opposition exprimée par de nombreux groupes écologiques.

Le président Obama doit déterminer avant le 21 février si la canalisation est d'intérêt national pour les États-Unis.

TransCanada et ceux qui appuient le projet, parmi lesquels le premier ministre canadien Stephen Harper, maintiennent depuis des mois que le pipeline devant courir entre l'Alberta et la côte du golfe du Mexique est vital pour les États-Unis parce qu'il se traduira par une meilleure sécurité énergétique et de nouveaux emplois.

Le président et chef de la direction de TransCanada, Russ Girling, a indiqué mardi que 13 000 Américains travailleraient à la construction du pipeline et de ses stations de pompage, ajoutant que 7000 autres emplois seraient créés au sein du secteur américain de la fabrication.

TransCanada a indiqué avoir des contrats avec plus de 50 fournisseurs à la grandeur des États-Unis.

Au départ, TransCanada s'attendait à recevoir le feu vert du département d'État des États-Unis - nécessaire parce que la canalisation doit franchir une frontière internationale - avant la fin de 2011.

Le département a cependant fait savoir en novembre, alors que se multipliaient les manifestations des écologistes et autres personnes qui s'opposent au projet, qu'il ne prendrait une décision qu'une fois complétée l'élection présidentielle du 6 novembre prochain.

Depuis, le Congrès des États-Unis a adopté un projet de loi - signé par le président Obama - donnant 60 jours au gouvernement américain pour faire connaître sa décision.