Les profits d'Hydro-Québec ont bondi de 157 millions lors de la période de trois mois qui a pris fin le 30 septembre, pour atteindre 384 millions; une augmentation de 69%. La société d'État explique cette augmentation par une hausse des exportations pendant la période estivale et par une réduction de ses coûts d'exploitation.

Hydro a aussi encaissé des revenus de 22 millions de la vente de licences de sa technologie de batteries au phosphate lithié.

À trois mois de la fin de son exercice financier, Hydro affiche un bénéfice net de 2,2 milliards, comparativement à 2 milliards pour la même période l'an dernier.

Lise Croteau, vice-présidente à la comptabilité et au contrôle chez Hydro-Québec, a une fois de plus qualifié les résultats d'«excellents» au cours d'une conférence de presse téléphonique, vendredi.

Les revenus trimestriels se sont chiffrés à 2,68 milliards $, en baisse de 0,8%. Les revenus provenant des ventes d'électricité au Québec ont notamment reculé de 1,4%.

Pour les neuf premiers mois de l'année, les profits nets ont totalisé 2,24 milliards $, en hausse de 9,6% par rapport aux 2,04 milliards $ engrangés pendant la même période de 2010. Le chiffre d'affaires s'est établi à 9,38 milliards $, en hausse de 1,8%.

Jusqu'ici, en 2011, l'appréciation du dollar canadien a eu un effet négatif de 150 millions $ sur les revenus d'Hydro-Québec. Au final, les 16,6 tWh exportés de janvier à septembre ont été moins rentables de 105 millions $ que les 13,9 tWh exportés pendant la même période de 2010.

Au 30 septembre, Hydro-Québec avait investi 2,62 milliards $, contre 2,95 milliards $ l'an dernier. Ses deux plus importants chantiers sont celui de l'Eastmain-1-A-Sarcelle-Rupert et celui de la Romaine-2.

En septembre, Hydro a émis pour 600 millions $ d'obligations échéant en février 2050 au taux de 3,89%. Ce financement s'est ajouté aux 3,5 milliards $ empruntés au premier semestre.

L'entreprise a par ailleurs fait état vendredi de son projet de construire une nouvelle centrale thermique à Akulivik, un village inuit du Nunavik, au coût de 49,4 millions $.

- Avec la Presse canadienne