La société québécoise Boralex (T.BLX) a annoncé lundi avoir signé une entente ferme avec ReEnergy Holdings visant la vente de ses centrales américaines alimentées en résidus de bois, pour une contrepartie d'environ 93 millions de dollars US.

La puissance de ces centrales totalise 186 mégawatts.

Boralex a dit avoir l'intention de redéployer les sommes ainsi perçues vers de nouveaux projets d'énergie renouvelable dotés de contrats à long terme tant au Canada qu'en Europe, principalement dans les secteurs éolien, hydroélectrique et solaire.

Patrick Lemaire, président et chef de la direction, a soutenu que cette transaction est le fruit d'une «réflexion stratégique mûrie» et qu'elle offre à Boralex les «meilleures possibilités» de poursuivre ses objectifs de croissance dans les différents secteurs des énergies renouvelables.

Il a fait valoir que la transaction est dans le meilleur intérêt des actionnaires «tant au niveau de la création de valeur qu'à titre de moteur de la croissance de la société pour les prochaines années».

M. Lemaire a souligné l'expérience de ReEnergy Holdings dans le secteur des énergies renouvelables à partir de résidus aux États-Unis, se disant confiant que la compagnie poursuive une approche de «gestion respectueuse» de l'environnement et de «bonnes relations» avec ses partenaires d'affaires et les communautés.

La clôture de la vente est prévue d'ici la fin de l'année. La transaction reste sujette à l'approbation par les autorités réglementaires.

À la Bourse de Toronto, les actions de Boralex valaient lundi midi 6,50 $, en hausse de 49 cents ou un peu plus de huit pour cent, par rapport à leur précédent cours de clôture.