Le ministre des Ressources naturelles, Clément Gignac, a estimé mardi que le plafonnement des prix de l'essence est un mirage qui ne profiterait pas aux consommateurs.

Mentionnant les résultats d'une nouvelle étude, M. Gignac a affirmé qu'il serait plus coûteux, dans plusieurs villes québécoises, d'imposer un plafond.

Le ministre a plutôt suggéré aux consommateurs d'opter pour le transport en commun ou de devancer leur plein d'essence à la veille des longs congés.

M. Gignac a déposé mardi à l'Assemblée nationale une étude de la Régie de l'énergie sur la pertinence d'adopter des mesures de contrôle des prix de l'essence.

L'organisme de régulation conclut dans le document qu'elle n'est pas en mesure d'affirmer que l'adoption de mécanismes de contrôle des prix serait la meilleure solution.

La Régie estime que le modèle en vigueur actuellement demeure valable pour favoriser que le plus grand nombre de consommateurs bénéficient du prix le plus bas.

Le gouvernement avait demandé l'an dernier à la Régie d'effectuer cette étude, à la suite d'une proposition de la part de l'Association québécoise des indépendants du pétrole (AQUIP).

L'AQUIP suggérait de diviser le Québec en trois zones de contrôle des prix, de manière à limiter les hausses spectaculaires pour les consommateurs.