Les prix du pétrole ont fini sur une hausse de plus de 3% mercredi à New York, à la faveur d'indicateurs économiques positifs en provenance de Chine et des États-Unis, les deux principaux consommateurs d'or noir de la planète.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en janvier a terminé à 86,75$, en progression de 2,64$ par rapport à la veille.

Cette forte progression a été stimulée par «un ensemble de nouvelles positives» pour les cours, «à commencer par les nouvelles en provenance de Chine, puis des chiffres de l'emploi aux États-Unis», a observé John Kilduff, d'Again Capital.

«Il y a eu aussi cette histoire déroutante qui indique que les États-Unis vont aider le FMI à augmenter sa contribution au fonds de stabilisation européen» destiné à soutenir les pays en proie à des difficultés de financement, a-t-il relevé.

«Elle a poussé davantage vers le haut les marchés boursiers et des matières premières», a-t-il ajouté, même si «elle a été démentie».

En Chine, les indices PMI de l'activité manufacturière en Chine ont progressé en novembre, reflétant une accélération de la croissance de l'activité.

Aux États-Unis, en revanche l'indice ISM industriel a reculé, mais moins que prévu. Et le cabinet ADP a estimé que le secteur privé avait enregistré 93 000 créations de postes en novembre, soit l'amélioration de l'emploi la plus forte en trois ans.

Dans un rapport conjoncturel, la banque centrale américaine (Fed) a par ailleurs estimé que la situation de l'économie américaine continuait «de s'améliorer, dans l'ensemble».

«Cela représente une nette révision à la hausse de l'opinion de la Fed vis-à-vis de l'économie américaine», a estimé M. Kilduff.