Les prix du pétrole ont fait du surplace mardi à New York, sur fond d'indicateurs mitigés aux États-Unis et de raffermissement de la monnaie américaine.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en décembre a terminé à 82,55$, en très légère progression de 3 cents par rapport à lundi.

«C'est une journée assez contenue sur les marchés en général», a relevé Matt Smith, de Summit Energy.

La Bourse de New York évoluait sans direction claire au moment de la clôture du marché pétrolier. Le net rebond du dollar a fait caler toute velléité à la hausse sur le prix du baril.

Ces derniers temps, l'affaiblissement de la monnaie américaine avait profité aux matières premières, rendant les prix de l'or noir plus attractifs et incitant les investisseurs à chercher refuge contre une dépréciation de la monnaie dans des actifs tangibles.

Les indicateurs publiés aux États-Unis se sont par ailleurs révélés en demi-teinte.

La confiance des consommateurs américains a légèrement rebondi en octobre mais restait extrêmement faible, et le marché de l'immobilier restait en position délicate. Si les ventes de logements anciens ont connu une baisse fulgurante en septembre, la baisse des prix des logements s'est accélérée aux États-Unis, selon l'enquête mensuelle S&P/Case-Shiller.

«Avant les chiffres hebdomadaires sur les stocks américains, les échanges sont simplement restés sans éclat», a observé Matt Smith, d'autant que le marché s'attendait à une augmentation des stocks de brut.

Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, ils auraient augmenté de 700 000 barils la semaine passée. Toutefois, les réserves d'essence auraient reculé de 200 000 barils et celles de produits distillés, de fioul de chauffage et de gazole, de 1 million de barils.