Les stocks de pétrole brut ont connu une augmentation spectaculaire et totalement inattendue la semaine dernière aux États-Unis, tandis que ceux d'essence et de produits distillés ont légèrement progressé, a indiqué mercredi le département américain de l'Energie (DoE).

Les stocks de pétrole brut ont connu une augmentation spectaculaire et totalement inattendue la semaine dernière aux États-Unis, tandis que ceux d'essence et de produits distillés ont légèrement progressé, a indiqué mercredi le département américain de l'Energie (DoE).

Les réserves de brut ont augmenté de 7,3 millions de barils à 360,8 millions de barils lors de la semaine achevée le 23 juillet.

Comme pour la semaine précédente, c'est une surprise pour le marché, les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablant sur une baisse de 1,4 million de barils.

Ces réserves sont supérieures de 3,7% à leur niveau de l'an dernier, a précisé le DoE, au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année.

Les stocks d'essence se sont étoffés de 100 000 barils à 222,2 millions de barils. Les analystes s'attendaient à une progression plus marquée, de 600 000 barils.

Ils sont supérieurs de 4,3% à ceux de l'an dernier, au-dessus de la limite haute de la fourchette moyenne.

Le niveau de ces stocks est très surveillé en période estivale, marquée par d'importants déplacements en voiture.

Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, eux, progressé de 900 000 barils à 167,5 millions de barils. Là aussi, c'est moins que prévu par les analystes, qui anticipaient une progression de 1,9 million de barils.

Elles sont elles aussi plus étoffées qu'il y a un an (+3,0%), au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne.

Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Américains ont consommé en moyenne 19,4 millions de barils par jour (mbj) de produits pétroliers, soit une hausse de 3,4% par rapport à la même période l'an passé.

La consommation d'essence ressort en hausse de 2,1% sur un an, et celle de produits distillés de 9,3%.

Les raffineries américaines ont un peu ralenti leurs cadences, fonctionnant à 90,6% de leurs capacités contre 91,5% la semaine précédente.

Vers 10H45 heure du Québec, le baril de «light sweet crude» pour livraison en septembre lâchait 1,09 dollar, à 76,41 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Il avait ouvert en baisse de 60 cents.