Des dirigeants du producteur de pétrole et de gaz Husky Energy (T.HSE) ont déclaré jeudi avoir confiance en la fiabilité des systèmes de contrôle de la plateforme de White Rose, au large de Terre-Neuve-et-Labrador.

Un comité sénatorial examine actuellement la sûreté des activités canadiennes d'extraction de pétrole et de gaz dans la foulée de l'explosion d'un puits du géant britannique BP, dans le golfe du Mexique.

Le comité s'est dit préoccupé par la relation apparemment nébuleuse qui existe entre les producteurs d'énergie et la Société d'intervention maritime, Est du Canada (SIMEC), organisme responsable du nettoyage des déversements d'hydrocarbures dans la mer.

La SIMEC a reconnu devant le comité qu'elle ne voyait pas les plans d'urgence préparés en vue d'un déversement avant qu'un accident n'arrive, ce qui laisse entendre qu'on ne procède à aucune vérification externe des procédures proposées par les entreprises. L'organisme est financé par les pétrolières et réglementé par le gouvernement.

Le vice-président de Husky responsable des activités sur la côte est, Paul McCloskey, a affirmé jeudi qu'il ne pouvait pas préciser dans l'immédiat si la compagnie avait présenté à la SIMEC ses plans d'urgence en cas d'accident. Il a toutefois assuré que l'entreprise avait révisé ses systèmes de contrôle après la fuite du puits de BP et a dit avoir confiance en la sûreté de ses activités extracôtières.

De plus, Husky compte soumettre ses activités à l'examen d'une tierce partie, a indiqué M. McCloskey.