Les prix du blé, du maïs et du soja ont évolué en ordre dispersé au cours de la semaine écoulée sur le marché à terme de Chicago, en fonction des perspectives de demande pour chacune des trois récoltes.

Les prix des graines de soja ont observé une nette progression.

«Les signes d'une demande solide excèdent les attentes», a expliqué Bill Nelson, de Doane Advisory Services.

Le département américain de l'Agriculture a publié trois jours de suite des annonces spéciales sur des commandes de la Chine, un traitement réservé aux commandes supérieures à 100 000 tonnes, a souligné M. Nelson.

Le prix du contrat le plus actif a ainsi dépassé les 10$ le boisseau pour la première fois depuis janvier, a noté Sudakshina Unnikrishnan, de Barclays Capital.

En revanche, la pression était moins forte sur le marché du maïs où l'équilibre entre l'offre et la demande est moins étroit grâce à un temps très favorable aux semis aux États-Unis.

Pour le prochain rapport sur l'avancée des semis lundi, «il existe des prévisions aussi élevées que 40% (des semis effectuées, ndlr), j'ai même entendu des estimations à 50%, ce qui serait un record de rapidité. C'est généralement considéré comme une bonne chose pour les rendements, donc comme négatif pour les prix», a précisé Bill Nelson.

Le marché surveillait les récoltes chinoises alors que le blé d'hiver aurait été endommagé par des températures plus basses que les normales saisonnières dans le nord du pays et que les investisseurs craignent des retards dans les semis de maïs et de soja dans le nord-est à cause des intempéries, a souligné Sudakshina Unnikrishnan.

Le contrat de maïs pour livraison en juillet a clôturé à 3,61$ le boisseau (environ 25 kg) vendredi, contre 3,74$il y a une semaine, signant un fort repli de 3,48% sur la semaine.

Le contrat de graines de soja à échéance identique s'est établi à 10,10$ le boisseau, contre 9,9950 dollars vendredi dernier. Il a ainsi gagné 1,05% en sept jours.

Le contrat de blé à échéance en juillet a lui fini à 5,0550$ contre 5,0275$ une semaine auparavant, soit une progression de 0,55%.