Les prix du pétrole ont fini de nouveau en hausse vendredi à New York, à l'image de la semaine, le baril s'établissant non loin des 80$, porté par un recul du dollar et un certain optimisme général.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en mars a terminé à 79,81$, en hausse de 75 cents par rapport à jeudi.

Relativement hésitant au moment de l'ouverture du marché, le baril s'est installé en hausse dans la journée, un mouvement inverse à celui du dollar.

Mike Fitzpatrick, de MF Global, a toutefois noté qu'à l'avenir, le dollar et le pétrole pourraient évoluer de plus en plus dans le même sens, plutôt que d'avoir une relation inverse comme c'est le cas actuellement, car «les marchés semblent balayés par une vague d'optimisme général».

Le baril a progressé au cours de chaque séance de la semaine, écourtée par un jour férié lundi et marquée par une série d'indicateurs économiques pointant vers une amélioration des conditions économiques. Il se rapprochait des 80 dollars, le haut de la fourchette dans laquelle il évolue depuis plusieurs mois.

La décision jeudi soir de la Fed de relever son taux d'escompte était un peu difficile à digérer à Wall Street (en petite hausse au moment de la clôture du Nymex), mais elle était le reflet d'une volonté de mettre fin aux mesures prises en urgence pendant la crise.

L'augmentation moins forte que prévu des prix à la consommation aux Etats-Unis, publiée vendredi, devrait par ailleurs donner plus de latitude à la Réserve fédérale pour gérer sa politique monétaire, a par ailleurs souligné Phil Flynn, de PFG Best Research, ce qui devrait apaiser les inquiétudes sur un relèvement rapide du taux directeur.

Le reste de l'actualité était de plus assez haussier, a souligné l'analyste, entre le durcissement des grèves dans les raffineries Total en France et les tensions sur le programme nucléaire iranien.