Les prix du pétrole ont terminé sans grand changement jeudi à New York, le baril se stabilisant sous 74$ après avoir plongé de dix dollars en deux semaines.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en mars a terminé à 73,64$, en recul de 3 cents par rapport à la clôture de mercredi.

«Une chute de dix dollars en un peu plus de deux semaines était probablement trop tentante», a estimé Mike Fitzpatrick, de la maison de courtage MF Global.

Les cours, qui sont passés de plus de 83$ à moins de 73$ à New York depuis le 11 janvier, ont connu jeudi une journée hésitante, changeant plusieurs fois d'orientation.

«Il y a des chances que la correction du marché touche à sa fin», a jugé l'analyste indépendant Ellis Eckland.

«Le marché pétrolier se montre ferme», a-t-il ajouté. «On pourrait s'attendre à le voir baisser vu la progression du dollar et la faiblesse de la Bourse, cela aurait dû entraîner les prix du pétrole à la baisse. Les courtiers semblent croire que le rapport à court terme entre l'offre et la demande se resserre».

La monnaie américaine est montée jeudi à son plus haut niveau depuis juillet face à l'euro, qui s'est installé sous 1,40$. Un tel mouvement rend le brut, libellé en dollars, moins attractif pour les acheteurs munis d'autres devises.

Wall Street évoluait en nette baisse jeudi en deuxième partie de séance, ce qui en général reflète un regain de pessimisme des marchés quant aux perspectives économiques, et donc à la consommation d'énergie.