Le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Danny Williams, dénonce la nouvelle entente de la vente d'Énergie Nouveau-Brunswick à Hydro-Québec.

Il estime que le Québec aura quand même le monopole de l'exportation de l'électricité dans l'Est du pays.

En vertu de modifications à une entente conclue l'automne dernier avec Énergie NB, la société d'Etat québécoise achètera comme prévu sept centrales hydro-électriques.

Énergie NB gardera cependant la propriété de son réseau de transport et de distribution, tout en cédant à Hydro-Québec un accès prioritaire.

Ces changements ont entraîné une réduction de la valeur de la transaction, qui est passée de 4,8 milliards de dollars, en octobre, à 3,2 milliards.

En entrevue avec le Globe and Mail, M. Williams a affirmé que malgré les modifications, l'entente pourrait limiter les ambitions des Provinces maritimes qui voudraient exporter de «l'énergie verte» aux États-Unis, notamment en Nouvelle-Angleterre.

Il se dit toujours en désaccord avec l'entente, même après avoir pris connaissance des nouveaux détails. De plus, M.Williams ne comprend pas le désire du premier ministre du Québec Jean Charest de vouloir dominer le marché du Nord-Est américain.