Louise Harel demande au maire de Montréal de faire front commun avec les élus concernés afin de mettre en place un comité de survie de la pétrochimie dans l'Est de Montréal.

Au-delà des 500 emplois perdus, la chef de l'opposition à l'hôtel de ville craint «l'effet cascades» de la fermeture de la raffinerie Shell.

«Les fournisseurs aussi sont touchés, sans oublier toute l'économie de la Ville de Montréal-Est», estime Louise Harel. En ajoutant à la fermeture le report des travaux à la raffinerie Suncor -anciennement Petro-Canada- Mme Harel prévoit des jours sombres pour la pétrochimie, donc pour tout le secteur de l'Est-de-Montréal.

Idéalement, la chef de Vision Montréal aimerait que le maire de Montréal-Est, de même que les arrondissements concernés, fassent preuve de tout le leadership possible, de concert avec Gérald Tremblay, afin de trouver rapidement des solutions. Selon elle, il est encore possible d'éviter la fermeture définitive.