Les prix du pétrole ont terminé sur une note quasi stable jeudi à New York, en manque d'éléments déterminants pour trouver une véritable direction que ce soit du côté du dollar ou des indicateurs économiques.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en octobre a terminé à 72,47$, en recul de 4 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Le pétrole s'est stabilisé à l'issue d'une séance très indécise, au lendemain d'une nette hausse alimentée par l'affaiblissement de la monnaie américaine, qui rend plus attractif les actifs libellés en dollar pour les investisseurs munis d'autres devises.

«Il n'y a pas tellement eu de mouvement sur le dollar, pas d'indicateur économique fondamental», a noté Jason Schenker, de Prestige Economics.

Le brut se trouvant proche de son plus haut de l'année et évoluant dans des marges étroites depuis environ trois semaines, le marché réagit à l'actualité du jour pour trouver une direction, a expliqué l'analyste.

«Hier (mercredi), le pétrole semblait avoir été dopé par les chiffres de la production industrielle et le repli surprise des stocks. Mais ce qui a véritablement fait bouger les prix à la fin de la journée, c'est la faiblesse du dollar et l'or qui se rapprochait de ses records», a renchéri Phil Flynn, de PFG Best Research.

Selon lui, les investisseurs ont fait une deuxième lecture du rapport hebdomadaire du département à l'Énergie sur l'état des stocks aux États-Unis.

Les réserves américaines de brut ont diminué de 4,7 millions de barils la semaine dernière à 332,8 millions de barils, après un plongeon de 6 millions de barils la semaine précédente.

Mais cela cachait à peine qu'elles restaient supérieures de près de 10% au niveau observé un an plus tôt, et qu'elles se maintenaient bien au-delà de la moyenne.